dessin de Burki
Voici un article trouvé dans Courrier International. Cet hebdomadaire (weekly newspaper) de langue française offre un regard international sur l'actualité (current events), en publiant des articles issus de (venant de) la presse étrangère. Aujourd'hui: la Coupe du Monde en Afrique du Sud et les déboires (troubles) des Bleus (= surnom de l'équipe de France). Pas de cocorico ("cock a doodle doo", signifies a French accomplishment or victory), cette fois-ci (this time)... Le coq déplumé (featherless) peut rentrer au vestiaire (go back to the locker room, i.e. go home, give up) se refaire* un panache (grow back a proud set of feathers). Pour alléger le poids de l'humiliation, la meilleure stratégie est encore de trouver un bouc émissaire (scapegoat). La question à se poser est: à qui faire porter le chapeau (bear the blame)?
Le Pays, quotidien du Burkina Faso donne son avis dans l'article ci-dessous, un avis plutôt tranché (cut and dried, definite, without nuances).
* se refaire is used in expressions: se refaire une santé, (Il est parti à la campagne pour se refaire une santé), etc.
Les 5 mots manquants:
--> chantage / patriotisme / spectacle / fond / probable(Introduction - Courrier International)
Comment une grande nation de football peut-elle offrir un spectacle aussi (so) pitoyable (pitiful, pathetic from "pitié")? s'interroge Le Pays. Le quotidien (daily newspaper) burkinabé (adj: from Burkina Faso) considère que les Bleus sont le symbole des années Sarkozy, de leur dérive (drift) bling-bling (= clinquant) et individualiste.
(Article- Le Pays)
La France du football, république bananière
"On est la risée (laughinstock) du monde..., c'est inacceptable..., inadmissible..., honteux...". Les mots n'ont pas manqué pour qualifier l'attitude des joueurs de l'équipe de France. Au lendemain de l'affaire Nicolas Anelka [accusé d'avoir insulté l'entraîneur (coach) de l'équipe de France], on avait pensé que le capitaine des Bleus, Patrice Evra, et ses camarades, avaient touché le FOND (hit rock bottom), mais on dirait (it seems) qu'ils cherchent par eux-mêmes (by themselves) à atteindre le tréfonds de l'abîme (reach the depths of the abyss). Par solidarité, disent-ils, avec leur coéquipier (team mate) exclu du groupe, ils refusent de s'entraîner. On était habitué à ce genre de situation avec les équipes africaines qui menacent ou procèdent au CHANTAGE (blackmail) lorsque des problèmes de primes (bonus) se posent. Mais cette fois, il s'agit de l'équipe de France, championne du monde 1998, vice championne 2006, et championne d'Europe 1984 et 2000. Une nation de football!
Au soir de la défaite française face au Mexique, les commentaires n'étaient que sportifs. Or (yet) voilà qu'on ne parle plus de la PROBABLE élimination de la France mais de bien plus grave. Aucun observateur ne peut prédire comment s'achevera l'expédition française en Afrique du Sud. L'équipe de France est méconnaissable (unrecognizable) non seulement (not only) sur le terrain, où elle n'a rien montré de bon, mais aussi sur le registre moral. Elle présente un SPECTACLE pitoyable, désolant, triste, à la limite du dégoût. Les joueurs viennent de maculer (stain) le maillot de l'équipe nationale française.
Méritent-ils encore (do they still deserve) de porter ce maillot. Où ces joueurs mettent-ils le PATRIOTISME, l'honneur du Coq gaulois (coq: the emblem of France, gaulois: from Gaul, the so-called "ancestors" of the French) ? En 1998 sous le président Jacques Chirac, on a assisté à un glorieux rassemblement, une union sacrée, autour de l'équipe de France. C'est tout le contraire aujourd'hui. Le président Nicolas Sarkozy a mis en avant (put forward) l'égoïsme, l'individualisme, l'argent, le "bling bling" comme valeurs cardinales (cardinal values).
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