Monday, September 27, 2010

Article: une anglaise migraineuse se réveille avec l'accent français (correction)

voici la correction de cet exercice



Elle se couche avec une migraine et se réveille avec une mauvaise surprise

Quand Kay Russell, une Britannique de 49 ans, s’est réveillée un beau matin ("un beau jour", un beau matin" = expression -woke up one morning) de janvier 2010, quelque chose en elle (something in her) avait changé: cette cadre commerciale (business executive) à l’accent du Gloucestershire bien marqué (pronounced), parlait désormais (= now, from now on) la langue de Shakespeare avec l'accent de la langue de Molière (the language of Molière = le français) -elle qui n’a MIS les pieds (mettre les pieds = aller) que (ne ... que/qu' = seulement) deux fois en France.

Kay Russell explique au Guardian comment elle a EU l’impression (she has had the impression) de perdre une partie d’elle-même (a part of herself) après que les médecins ont diagnostiqué un syndrome de l’accent étranger, une maladie extrêmement rare qui peut survenir (occur) après des blessures (wounds/damages) graves (serious) au cerveau.

Kay Russell confie (= dit) que des amis qu’elle connaît depuis des années (whom she has known for years) ne la reconnaissent plus (no longer recognize her) au téléphone et qu’elle a du mal (has a hard time) à convaincre des interlocuteurs inconnus (unknown) qu’elle est anglaise. «On perd son identité. J’ai l’impression d’apparaître comme une personne différente», explique celle qui ("the one who") a perdu toute confiance en elle et a même  (even) (had to) renoncer à son travail.

Seulement 60 cas du syndrome de l’accent étranger ont ÉTÉ avérés (found/verified) depuis 1941. Un des derniers cas en date était CELUI d’ (the one of) une autre Britannique, Sarah Colwill, qui avait perdu son accent de Plymouth et commencé à parler avec un accent chinois.

Selon (according to) le professeur Nick Miller, spécialiste de la maladie, "de nombreuses personnes (numerous people) souffrant du syndrome de l’accent étranger parlent de la perte (the loss) de leur ancien accent comme un deuil (loss in death), comme s’ils (as if they...) avaient perdu une PARTIE d’eux-mêmes (of themselves) ."

L’AFP (Agence France Presse) explique que la maladie est "en réalité un trouble du langage, et c'est la personne qui les écoute (the person who listens to them)  qui projette (who projects) un accent sur ces CHANGEMENTS d'élocution. […] Le syndrome correspond à des dégâts (damages) dans certaines parties du cerveau LIÉES au (linked to) langage, après une attaque cérébrale, par exemple, ou un choc à la tête." On a cependant (nevertheless) récemment recensé deux cas qui semblent présenter cette pathologie depuis leur petite enfance (their early childhood), sans avoir jamais eu (without ever having had) de TRAUMATISME crânien (crâne = skull), de séquelles (after effect) postopératoires, ni de maladie psychiatrique.

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