Thursday, February 10, 2011

Egypte, Tunisie: l'impact sur le tourisme. (CORRECTION)

Voici la correction de cet exercice, avec des explications sur le vocabulaire et la grammaire.


Une Khamsa pour souhaiter bonne chance aux Tunisiens et Égyptiens!


Les projets de vacances de février sur les bords du Nil ou à Djerba sont COMPROMIS (in jeopardy). En raison de la crise politique, le ministère des Affaires étrangères a suspendu (= interrompu) depuis quelques semaines les séjours organisés à destination de l’Egypte et de la Tunisie.
C'est un COUP dur (hard blow) pour l’économie locale et les professionnels du secteur, puisque les deux pays sont très prisés (sought after/popular) des touristes français.

7 millions de touristes
En 2010, 7 millions de personnes sont parties en séjours organisés, dont ("of which") 600.000 en Egypte (8,5%) et 1,3 million (18,5%) en Tunisie. Ce pays est même (even) la première destination touristique des tour-opérateurs, devant le Maroc. Ils craignent que (they fear that) l’interdiction (ban) de se RENDRE (= aller) dans ces deux pays nepèse (weigh, impact) durablement (over the long term) sur leur chiffre d’affaires (sales).

Impact financier
Pour l’instant, la plupart des (most) touristes reportent leur voyage dans le temps ou sur d’autres destinations (postpone their trips or go somewhere else). La Turquie, le sud de l’Espagne, les Canaries et la République dominicaine ont ainsi le vent en poupe ("to have the wond in the sails).
Frédéric Pilloud, directeur développement Internet chez Go Voyages explique qu’“Il y a quand même (here: nevertheless) déjà un impact financier car le report (postponement) d’un voyage signifie (means, implies) forcément (=inévitablement) des FRAIS (expenses, costs)»,
Il ajoute que les pertes pourraient se CREUSER (go deeper) si la situation perdurait (perdurer: durer, continuer). "C’est surtout la Tunisie qui nous inquiète (which worries us) : il s’agit de (=c'est) notre première destination vendue et le pic (peak) de fréquentation (=of going there) est au printemps et en été. Certains tour-opérateurs vont donc jouer leurs chemises (gamble their shirts) sur la REPRISE (if it picks up) ou non (or not) de l’activité touristique».

Incertitudes
Personne ne sait aujourd’hui quand les séjours organisés seront à NOUVEAU (again) autorisés. Geroges Colson, président du syndicat national des agents de voyage (Snav), précise: «nous sommes suspendus aux (hanging) annonces du ministère des Affaires étrangères. Les choses vont prendre du temps en Egypte mais pourraient se DÉBLOQUER (undo the deadlock) rapidement en Tunisie. Nous rencontrons demain le ministère tunisien du Tourisme pour remettre rapidement la machine en marche (running)».

Offres promotionnelles
Même si l’interdiction est levée, beaucoup de touristes RISQUENT d’hésiter (might hesitate) avant de réserver un séjour dans les deux pays, car les chars (tanks) ont remplacé les plages dans leur imaginaire de carte postale (postcard-like imagination).
Gouvernements et tour-opérateurs ont donc bien l’intention de les inciter à revenir. Frédéric Pilloud déclare: «nous allons mettre en place des actions de communication, en partie (partly) financées par la Tunisie, ainsi que (as well as) des petits coups de pouce (help/boost) tarifaires (on the prices). Le pays est cependant (nevertheless) déjà une destination très bon marché, il sera difficile de faire MIEUX (do better) ”.

*Ce "ne"  n'est pas négatif. C'est le NE EXPLETIF. Il n'est pas obligatoire. Il s'utilise suite à certains verbes/locutions verbales ou après certaines locutions.
-craindre que --> Je crains qu'il ne pleuve (= I fear it's going to rain)




Bonne chance les Égyptiens!

No comments:

Post a Comment